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Emily in Paris ou Emile In Paris ?

Pour ma part je préfère mille fois suivre l’auteur des Rougon Macquart dans une villeoù La Curée & Le Ventre de Paris accompagnent les motifs de Renoir, Pissarro,Monet ou Morisot, tous précédés par des photographes, à la recherche de l’instantané pouvant figé le mouvement des chevaux, des piétons des rues de Paris.

Faire d’Émile Zola la figure de proue d’un impressionnisme nourri par les motifs & les effets parisiensn’a rien de saugrenu.

L’Impressionnisme doit s’ouvrir aux arts voisins !

Avant de céder leurs places aumot lancé à la face du monde boulevard des Capucines, Paris 8e (aujourd’hui),on affublait les peintres, les musiciens etles écrivains d’une dose de naturalisme ou de réalisme. Zola d’ailleurs se qualifie lui même d’impressionniste, qui sommes nous pour le contre-dire ?

Et même si Wikipédia ou le vieux Larousse ne nous suivent pas sur les pavés et chemins encore poussiéreuxde l’hôpital Saint-Antoine où séjourne le sculpteur Medardo Rosso, assez influent pour faire du Balzac de Rodin une oeuvre refusée, sur le Pont Neuf avec le photographe Marc-Antoine Gaudin, bien avant Renoir et Pissarro, dans les locaux de Nadar avec Modest Moussorgski, si cher à Debussy dixit Satie,pour ses Tableaux d’Une Exposition, etc.

Pour arrêter ce name dropping, il suffit de cliquer sur la couverture montrant une Gare Saint-Lazare où Berthe Morisot se laisse empaumer par une pub pour uns séjour balnéaire au grand dame de Mallarmé.